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Litige Batcha – Batchingou: droit de réponse de Mr. Nana au Journal L’Epervier


Suite à l’article titré « le film de l’arrestation du chef BATCHA » publié dans le journal l’Epervier immédiatement après la débauche malheureuse du 10 Novembre 2012 qui s’est soldée par l’arrestation et l’agression physique du Chef Batcha par, dit-on, des milices dirigés par son homologue le Chef Batchingou, Mekep Nana fourni une réponse robuste dans le journal Quotidien le jour.

Droit de Réponse
Au journal L’EPERVIER
à l’adresse de
MONSIEUR LE REDACTEUR DE LA REPUBLICATION ET PRESIDENT DU CONSEIL EDITORIAL
M. Leopold Clovis Noudjio

Object: droit de réponse relatif a votre publication N 154 du 15/11/2012

 

Monsieur,

Dans votre parution N 154 du jeudi 15 novembre 2012, page 8, vous avez publié un article intitulé : « le film de l’arrestation du chef BATCHA » l’orientation donnée à cet article nous paraissant erronée, requière des clarifications ci-après:

1.         Au premier paragraphe de cet article, vous avez écrit : « Comme dans les villages de l’Ouest, les cours d’eau déterminent les limites des villages. Aussi, selon la communauté BATCHINGOU, la montagne (Mont BATCHINGOU) et ce cours d’eau qui fixent la limite de leur territoire est donc par conséquent leur propriété. »

Il importe de vous indiquer, qu’au moment du rattachement du Groupement BATCHINGOU, dépendant précédemment de la subdivision de BAFOUSSAM à la subdivision de BANGANGTE, le gouverneur des colonies avait en date du 18 Juin 1940, au travers son Arrêté N238 appuyé de 02 plans au 1/100000, définie toute la configuration du groupement BATCHINGOU, matérialisant ainsi les limites coutumières déjà existantes avec ses voisins au Nord avec BANGOU (ancienne subdivision de Bafoussam) et au sud avec BATCHA (Subdivision de Bafang).

Ces limites font d’une montagne de 2100m d’altitude, la propriété exclusive du groupement BACHA et baptisée: « Mont BATCHA » depuis l’époque de l’Administration colonial.

La géographie portée sur ce Mont a été enseignée aux élèves camerounais et estrangers au travers le livre de géographie du Cameroun, écrit par des auteurs neutres, notamment, le père J. GRIAUD; home moral de grande facture de l’église catholique. En 1967, ce livre était à sa 8è édition et, l’Etat du Cameroun ne pouvait tolérer l’enseignement des données erronées aux élèves.

De l’Arrête susvisé, assorti de ses deux plans, il ne ressort nulle part l’existence d’un cours d’eau qui délimite les groupements BATCHA et BATCHINGOU tel que vous l’affirmez . Ce pendant, l’existence d’un cours d’eau (rivière Mahou) est signalé au nord entre les Groupements BATCHINGOU et BANGOU, ce qui est perceptible à ce jour sur le terrain; a cet endroit, existe la plaque indicative de BATCHINGOU: « bienvenue à BATCHINGOU »

2.         Au 2èparagraphe, vous affirmez: « A chaque compétition, les athlètes n’ont jamais la possibilité d’atteindre le sommet de la montagne car, ils sont soit pris en otage, soit violemment attaqués par les BATCHA qui brandissent toujours couteaux, gourdins et machettes. » Contrairement à vos affirmations, c’est plutôt le chef BATCHINGOU assisté de sa malice constituée d’une centaine de jeunes , qui ont à plusieurs reprises perturbé l’ascension du Mont BATCHA, mais aussi le passage des BATCHA de BAFOUSSAM qui se rendent au village en passant par BATCHINGOU; Cette assertion ressort du rapport du préfet du NDE, dont je vous tiens copie.

3.         Au 3e paragraphe, vous affirmez : « il (Chef BATCHINGOU) n’a laissé passer aucune procédure pour arriver à une résolution pacifique et surtout légale de ce conflit. Aussi, devant toutes ses autorités, il n’a fait qu’insister sur ce que cette partie querellée était un bien de la communauté BATCHINGOU. Lui donnant raison après 15 ans de persévérance, le premier Ministre a signé le 30 Juillet 2012, un Arrêté qui rétrocédait cette partie à la Communauté BATCHINGOU. Ce fut la fin d’un long périple… »

Cette affirmation est fausse. Or, sa Majesté KEPGANG Mathieu, de regretté mémoire, Chef Supérieur BATCHINGOU, qui régna pendant plusieurs décennies accepta comme juste les lignes de démarcation entre les groupements BATCHA et BATCHINGOU, fondées sur les plans au 1/100000e, prescrit au travers l’Arrêté N238 du Gouverneur des colonies, pris le 18 Juin 1940 à l’occasion du rattachement de BATCHINGOU de la subdivision de BAFOUSSAM à la subdivision de BANGANGTE; Ce qui justifie la paix qui a régné pendant plusieurs décennies entre les deux communautés.

Dès son accession au trône en 1982, le jeune Chef BATCHINGOU, M. NANA André Flaubert s’engage à mettre en péril la paix qui a caractérisé les deux communautés, notamment, en violant les limites déjà existantes et matérialisées par des tranchées longues de plusieurs kilomètres, qui délimitent, non seulement BATCHA-BATCHINGOU, mais aussi, BATCHA-BALENGOU jusqu’au confins de BAZOU: Cf. témoignage des Chefs Riverains. Aussi, vous agitez de façon incantatoire sans réel débat, ni développement l’Arrêté du Premier Ministre Chef de Gouvernement et prétendez que cet acte a rétrocédé le Mont BATCHA à la Communauté BATCHINGOU. Il me plait de vous rappeler que le dispositif des résolutions de la commission nationale chargé de régler ce litige et approuve par l’Arrêté susvisé est ainsi conçu:

– La requête du chef BATCHA est recevable en la forme.

– Que la décision de la Commission provincial était insuffisamment fondée.

– Quel la limite entre les groupements BATCHA, (département du Haut-Nkam, Région de l’Ouest) et BATCHINGOU (Département du NDE, Région de l’Ouest) et par voie de conséquence, la limite entre les Département du Haut-Nkam et du Ndé, est celle indiquée sur les cartes INC au 1/200000, Bafoussam NB-32-XI, et Cameroun (type outré MER) FOUMBAN NB-32-XI-1B.

Ces indications sont illustrées sur les cartes ci-jointes. Sauf à faire éloge à la vacuité, l’interprétation analytique de cet Arrêté en se fondant sur les textes en vigueur, ne conçoit la compétence du Premier Ministre en cette matière, que dans la consolidation des limites déjà existantes: ainsi, il rétablie le groupement BATCHA dans ses droit et le Mont BATCHA dans son appellation authentique. Cf : art. 11 al(2) du n78-322 du 03 Aout 1978 « … du Premier Ministre lorsque la décision concerne plusieurs provinces sans modifications des limites de ces circonscriptions ».

Ainsi, la décision provinciale qui faisait de la rivière NDOUK la limite entre les groupements BATCHA et BATCHINGOU a été invalidée parce que insuffisamment fondée au travers la deuxième résolution de cette décision.

Ainsi, animé d’ailleurs par le souci d’éclairer définitivement la tare des uns et des autres sur cette question, son Excellence Monsieur le Premier Ministre a par correspondance du 10 Septembre 2012, ordonné au MINATD son réexamen. (Pièce)

Relativement à la présence de sa Majesté KOUMKAM Joseph, Roi des BATCHA sur les lieux de l’incident, dans son territoire ; noter qu’il y est arrivé sur appel insistant de Monsieur le Préfet du Haut-Nkam en vue d’apaiser sa population exaspérée des atrocités perpétrées par le chef BATCHINGOU et sa malice: lesquelles sont caractérisées par des pillages en bande, le vol des bétails, l’incendie des lieux sacrés et des maison etc. Donc, il ne s’est jamais agit d’une tournée pour s’assurer de la réussite: Vous avez dit de son crime.
D’ailleurs, d’après des informations recueillies sur les lieux, les agents de maintien de l’ordre public ont récupéré entre les mains du chef BATCHINGOU 1kg de cannabis et vous ne faites point état de cela. Par conséquent, sa majesté KOUEKAM Joseph, roi des BATCHA a été victime d’une agression suivi d’un enlèvement en présence des autorités du Haut-Nkam et du NDE par un ancien brigand « pick pocket », bien connu des milieux du marchés Nkololoun à Douala au lieu dit Cinéma ABC, lequel a trouvé refuge sous le prétexte de chef des BATCHINGOU et, a cru un temps peu qu’il se trouvait sur son théâtre de prédilection.

4.         Dans votre dernier paragraphe, vous affirmez: « il s’agit d’un certain NANA, dont la profession est: «Fey man » qui, selon des sources aurait financé le déplacement des fauteurs de trouble »

Vous voudrez bien noter pour votre gouverne et celle de vos lecteurs, que Monsieur NANA dont s’agit, n’en est pas un et pour preuve;

Il est le chef du village “NDOUK-Mont BATCHA”, zone litigieuse.

Et en dehors de ses attributs traditionnels, il est publiciste politologue, spécialiste agrée des questions foncières et du construit. Il dispose à Yaoundé d’un cabinet d’expertise qui a pignon sur rue et décline ses qualités dans toutes ses correspondances. Il n’a jamais fait l’objet de condamnation, ni de poursuite sur ce chef.

En vous souhaitant bonne réception,

Mes civilités.

 

Reference: Page 2 – le Jour No. 1331 du vendredi 07 décembre 2012

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