Notre nouvelle diplômée du doctorat: Profil d’une nouvelle génération de transformateurs
Dr. Madeleine Rita Tchoquessi Diodjo incarne le profile de l’excellence académique d’une nouvelle génération en marche pour devenir cet agent de transformation dont notre société a tant besoin, aussi bien sur le plan local qu’international.
Originaire d’un pays riche en ressource minières, la nouvellement promue Docteur-ingénieur de 27 ans se donne les chances d’un avenir brillant grâce à des hautes études qui la mettent en avant-garde de l’innovation scientifique dans le monde. Le 22 Octobre 2013 , Dr. MadeleineTchoquessi parachève ses études académiques en obtenant un doctorat en Chimie avec la mention Très Honorable et les félicitations du Jury à l’Université de Toulon.
Dr. Tchoquessi entame un parcours scolaire remarquable à l’école de la retraite, où elle décroche le concours d’entrée en 6ème en classe de CM1. Elle est alors admise au collège de la retraite, où elle obtient avec brio son BEPC en classe de 4ème. L’année suivante, elle choisit néanmoins de poursuivre le programme scolaire classique de 3ème, puis elle intègre le lycée Fustel des Coulanges en classe de 2nde.
L’été 2001, le Dr. Tchoquessi s’envolera vers la capitale européenne Strasbourg, à 7000 Km de sa ville natale, quittant ainsi ses parents, sa famille et ses et amis. Elle y est accueilli par le Dr. Noudjou Joseph, très bon ami de la famille. Son quotidien sera alors partagé entre des semaines studieuses à l’internat de Barr, et des weekends dans le cadre familial strasbourgeois.
En 2003, le Dr.Tchoquessi décroche son baccalauréat S (scientifique) au lycée Édouard Schüré de Barr en Alsace. Elle intègre alors une des meilleures classes préparatoires aux grandes écoles, le Lycée Kléber de Strasbourg. En 2005, elle enregistre ce qu’elle qualifie comme son premier échec scolaire. A ce sujet, Dr. Tchoquessi répond «J’ai toujours accordé énormément d’importance au succès. Avant l’étape classes préparatoires, l’échec scolaire me paraissait inconcevable, à condition bien évidemment de mettre tout en œuvre pour réussir. Pourtant, j’ai raté les concours que je visais, malgré un travail assidu. C’est une épreuve qui m’a permis de me remettre en question et de devenir plus humble. » Elle estime que ce contre temps lui a permis de reculer pour mieux sauter, puisqu’ en 2006 elle intègre une des meilleures écoles d’ingénieurs de France : l’École Européenne de Chimie Polymères et Matériaux de Strasbourg. 3 ans plus tard, elle obtient son diplôme d’Ingénieur Chimiste et son Master en Matériaux Polymères avec la mention Bien.
De 2009 à 2010 , Dr. Madeleine Tchoquessi entre dans le monde du travail en tant qu’ingénieur R&D pour GDF SUEZ, société qu’elle intègre dans le cadre de son projet de fin d’étude d’école d’ingénieur. Cette collaboration se poursuit entre 2010 et 2013, dans le cadre de ses travaux de thèse portant sur l’optimisation de l’adhérence des revêtements anticorrosion des pipelines.
De nombreuses personnes ont fait le déplacement pour encourager, soutenir et féliciter le nouveau docteur. Du Cameroun, on a enregistré la présence de ses parents M. Tchoquessi Edouard et Mme Tchoquessi Njonkou Mangwa Rose ; celle de sa soeur Mme Wandji Tchoquessi Rolande et 2 de ses enfants, Edouard Nathan et Anne Keline ; ainsi que celle de Mme Nguetchuang Nguepdjop Jospéhine. Des invités d’Allemagne, on notait M. Tchoquessi Patrick, son épouse Tchoquessi Cynthia et ses 3 enfants Patrick Dylan, Nathanaël et Rose Léa ; M. Wétie Paulin et son épouse Wétié Marianne ; M. Bantsi Eric et Stève Nguetchueng. De Dieuze était venue pour supporter sa sœur, Hermine Tchoquessi. De Marseille, M. Tsobgni Guy, son épouse Tsobgni Clémence, ainsi que leur fils Nelson.Enfin, de la délégation de Paris ont fait le déplacement le Chef Batcha de France Sop Justin Payock Monthe et son épouse, Le président de L’AGEBA (association Générale des Batcha de France) Mathieu Kodjock, tonton Richard, et Victor Chekou.
Passionnée des sciences, pour la suite de sa carrière professionnelle, Dr. Madeleine Tchoquessi compte acquérir de l’expérience et de la compétence sur la protection des pipelines. Elle se prononce mieux dans ces quelques mots « j’ai encore envie de parcourir le monde, d’acquérir de l’expérience, pour mettre ces compétences ensuite au Cameroun et au service du Cameroun ».
Batcha Online – Contribution : Sop Carlos Nkodjo