LE PORTRAIT DU ROI
LE PORTRAIT DU ROI
C’est un homme étrange
Pourtant il n’est pas un étranger.
C’est un homme extraordinaire,
Pourtant il est notre frère ou notre cousin.
Il est tout simplement Homme comme il faut l’être:
L’homme avec l’être et ses lettres.
C’est l’homme qu’il faut
Pour défendre ce qu’il faut
Il ne sait pas ce que vous appelez la peur
Qui vous fait tellement si peur
Il l’a mangée au petit déjeuner.
Il a depuis des lustres dit au revoir au sommeil
Chaque jour il déguste à table l’insomnie
Qu’il arrose de courage cueilli aux vignes de Toukou
Quand le koki de Makouah caresse les parois intestinales.
C’est le tisserand habile des mots
Qu’il jongle avec une aisance qui affole les linguistes.
Il a apprivoisé le rire qui rit en disant.
Depuis que des ancêtres il a eu le témoin,
Ses mots aussi profonds que les abysses océaniques,
Têtent les seins bikutsi de la sagesse;
Car Joseph s’est toujours assis sur les énigmes du Nil
Et le voilà dompteur des sécrets du mont Batcha.
De son regard qui fait des yeux des fourmis,
Se dessine l’homme dans toute son humanité universelle.
Il court à la conquête de l’Amour
Qu’il a courtisé pour son peuple:
Rien de solide sans les touches de l’amour;
Et par amour il dirige mais avec fermeté;
Tout en sachant qu’il porte un œuf dans le creux de sa main.
Vif, combatif, courageux, l’homme des métiers du bois,
Doué de l’ esprit truculant des génies de kankoua,
Devenu pêcheur d’hommes et d’œuvres grandioses,
Joseph: Dieu accroîtra les oeuvres du sémeur,
A mis une couronne sur la tête de l’amitié et de l’amour.
La mort, ce bandit de tous les temps,
Qui récolte sans avoir semé,
De son essuie-glace n’effacera pas les traces de Joseph:
Kouekam, la jonction de tous les pouvoirs
Aura pérennisé son nom et son temps
Malgré les couacs de chair et ses cousins
Il un homme avant d’être un dieu.
Cet homme, c’est vous ô Sa Majesté roi de Batcha!
Vous fermez la porte aux sentiments par la foi,
Vous êtes l’époux de la réussite,
Vous faites de Batcha la belle fille la plus convoitée,
Quand l’amour meurt, vous le resuscitez
Comme le grand général qui galvanise ses troupes.
L’homme n’est rien s’il n’a un idéal:
I have a dream.
Ce rêve, vous l’avez communiqué à votre peuple:
Marcher fièrement à la rencontre de l’idéal,
Une marche de tous les jours,
Une marche de tous les temps,
Une marche de tous les âges
L’allégéance aux emblèmes Batcha,
Le sacrement de foi,
La passion de vivre,
La passion d’être Batcha,
Signer son nom sur le plus beau tableau en construction
BATCHA.