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Connaitre Batcha


Géographie

  • Situation et Limites

Le pittoresque village Batcha est situé en Afrique dans la région de l’Ouest du Cameroun, à l’Est du département du Haut-Nkam, et dans l’arrondissement de Bana. Il est limité à l’ouest par le village Bana, au sud par le Nkam et Bazou, au nord par Bangou et Batchingou, et à l’Est par Balengou. 

Batcha s’étend sur une superficie de 34 Km2 (13 sq mi), la taille du pays St. Marteen situé dans les caraibes. Cette superficie la positione à la 9eme place ex-æquo  avec Foyemtcha et Kekem parmis les  autres 40 groupements  du Haut-Nkam,et  après Balouk (76 km2), Foutouni  (71 km2), Bandja (61 km2), Bana (59 km2), Banka (43 km2), Boutcha Fongam (41 km2), Fomessa II (36 km2), et Fonti (35 km2).

 

# Chefferies du
Haut-Nkam
Superficie
(km2)
1 Balouk 76
2 Foutouni 71
3 Bandja 61
4 Bana 59
5 Banka 43
6 Boutcha Fongam 41
7 Fomessa II 36
8 Fonti 35
9 Batcha 34
10 Foyemtcha 34
# Chefferies du
Haut-Nkam
Superficie
(km2)
11 Kekem 34
12 Babouantou 33
13 Fondjonmokwet 32
14 Badoumkassa 29
15 Fotsinga 28
16 Fomessa I 27
17 Bakondji 23
18 Bakassa 21
19 Baboutcheu Ngaleu 21
20 Mbeobo 18
# Chefferies du
Haut-Nkam
Superficie
(km2)
21 Fondjomoko 18
22 Foupouanga 18
23 Folentcha 14
24 Babone 13
25 Bafenko 12
26 Baboutcha-Nitcheu 12
27 Fondanti 12
28 Balembo 10
29 Fokouaken 10
30 Baboate 9
# Chefferies du
Haut-Nkam
Superficie
(km2)
31 Komaka 9
32 Fombele 8
33 Fondjanti 8
34 Fontsi 7
35 Bankambe 7
36 Badoumka 6
37 Fongoli 6
38 Banfelouk 5
39 Bassap 4
40 Bafang
  • Terrain et Relief

Batcha est constitutée d’un terrain accidenté fertile, comportant diverses zones de basses et hautes altitudes. On y dénombre plusieurs sommets dont les principaux sont: le Mont Toufack (1672m), et surtout le Mont Batcha (2097m) actuellement au centre de plusieurs attractions et du litige frontalier entre les populations de Batcha et celles de Batchingou. Les deux sommets étaient considérés jusqu’en 1972 comme des volcans encore en activité. On appercevait à leurs sommets  jusqu’à une période récente une croix indiquant le danger que representait pour les populations environnantes ces types de sommets en cas d’éruption volcanique. Les montagnes sont souvent constitué de grands massif rocheux et accueille de nombreuses espèces végétales et animales.

  

  •  Végétation

La végétation est caractéristique des zones forestières. Batcha est situé au debut de la forêt équatoriale. Les principales essences sont: les eucaluptus que l’on retrouve aussi bien dans les zones de basse et haute altitude, les carabottes à Kepout et les Mongossi dans les zones de basses terres. On retrouve les principales forêts à Sikouk, Koutcha et Koubi, et les forêts arbustives sur les versants montagneux.

  • Climat

Le climat est varié a Batcha. Dans les régions de basses terres, le climat s’apparente à celui du Littoral du Cameroun. Les régions de haute altitudes connaissent un climat froid surtout en saison pluvieuse s’adoucissant progressivement vers les versants et en saison sèche.

Le régime pluviométrique de Batcha  est mono-modal, on y distingue une saison sèche de 4 mois de mi-novembre à mi-mars ; une saison des pluies de 8 mois allant de mi-mars à mi-novembre, avec respectivement août et janvier, comme les mois le plus arrosé et le plus sec et chaud. La pluviométrie moyenne annuelle est de 1300 mm ; le nombre de jours de pluie varie selon les années entre 175 et 220. La température moyenne annuelle est comprise entre15,8°C et 24,5°C, avec des pointes de températures atteignant parfois 37°C

  • Hydrographie

Le réseau hydrographique est constitué des cours d’eau poissonneux dans les zones de forêts: Magnam, Ngatat, Ngispse. Les cours d’eau tels que Siatse, Magnam, Ngatat, Tiotcha, Pantse, Fibi, Paka, et Tumetio sont les affluents du Nord Makombe. Un autre cours d’eau qui prend sa source à Bangou, arrose respectivement Bamena et Balengou et se jette dans le Nord Makombe pour former le Mahoup à Mbiam et devenir Somdjam dans les Nkam avant d’être grossi par deux affluents qui traversent Babouantou, Bandja, et Bafang en prenant le nom de Lieussieu. Il est rejoint plus loin par un autre affluent qui prend sa source dans la plaine de Mbo pour former le Nkam.

    

Histoire

  • Genèse

Fo Tamdji, un chasseur jadis descendant de la lignée des chefs Bandoumkassa, Bakassa, et Badoumla arrive un jour à Batcha, un village enclavé recouvert de forêts et de brousailles par endroits. La terre de Tchako qu’il decouvre en premier lieu est très fertile. Il s’y installe. Batcha était un village ou vivaient trois petites principautés placées sous l’autorité des chefs Za’a Ngansi, Za’a Njié et Za’a Tchop. Fo Tamdji finira par leur declarer la guerre après un temps de cohabitation et de collaboration. C’est une rude bataille à l’issue de laquelle il sort victorieux. C’est ainsi qu’il annexe par la suite toute le territoire et place sous sa dependence les chefs qui deviendront les members du conseil des notables.

Les souverains qui se sont succédés à Batcha jusqu’à nos jours sont: 1. Tchana, 2. Tchakeamo, 3. Tamdji Tchounga, 4. Toko, 5. Ngantchué, 6. Takendo, 7. Djemaché, 8. Njonka, 9. Sidio, 10. Tchongwa, et 11. Joseph Kouekam (actuel souverain). Le chef Djemaché serait mort encore au noviciat, au cours d’une visite au chevet de son frère malade à la chefferie Banka. Il aurait été empoisoné Banka au cours de cette visite, et seul son cadavre retourna à Batcha. Quant au chef Tchongwa, il a beaucoup oeuvre pour le retour des émigrants à Batcha. Une bonne partie des residents de Domla à Bana, et de Toussi à Batchingou sont des immigrants et seraient originaire de Batcha. La sympathie qui existe entre Batcha et Balengou est historique et profonde. C’est d’ailleur le chef Batcha qui intronise son homologue de Belengou.

  • Mystère du “ Kankoua”  

Le premier fait marquant de l’histoire de Batcha serait celui du règne du chef Tchounga (Tchatcheu). Un bébé Batcha né d’une femme originaire du Nkam fut l’objet d’une tentative de recupération par les habitants de Yabassi, village de sa mère. Pour ce faire ils auraient imprégné aussitôt après sa naissance, par des moyens mystiques, le nouveau-né d’une recette mystérieuse appelée “ Kankoua”.  Mais les Batcha intervinrent et firent échec à cette tentative de recuperation. Depuis ce temps cette recette magique constitue l’un des riches aspects de la culture Batcha.

  • Raids des Mbele du Nkam

Un autre fait marquant est celui des raids les populations du Nkam sur les populations de Batcha du haut de la vallée Fibi, au coeur même du Mont Batcha, ou les ancêtres Batcha s’étaient installés sur I’extrémité d’une petite coulée de basalte. Les traditions orales conservent en effet le souvenir de raids lancés par des populations forestières, distinctes des Diboum, qui sont appelées : Mbele. Ils sont comparés aux maquisards des années 50-60: les raids étaient nocturnes et les auteurs disparaissaient ensuite en forêt. Plusieurs techniques étaient utilisées par eux : l’embuscade au bord d’une piste, le trou percé dans le mur de la case à la hauteur du lit du propriétaire et par lequel l’attaquant tirait un coup de fusil. Les Batcha s’illustrèrent dans la résistance grâce à leur site incomparable : le basin supérieur de la Fibi surplombe la forêt par une chute de plus de 80 mètres. La tradition raconte comment les Mbele attirés par quelques silhouettes de Batcha vues au sommet de la montagne grimpèrent par la même échelle de lianes qui servait aux Batcha pour descendre de Tjako : les Batcha n’eurent alors qu’à couper les lianes pour que les Mbele retournent en forêt! Autre ruse des Batcha: une case piège était remplie de chèvres et de plantains, l’ensemble dans un désordre qui laissait deviner une fuite de ses habitants. Les Mbele se réjouissaient jusqu’au moment où les propriétaires revenus, une porte de bambou les coinçait à l’intérieur. I1 ne restait plus qu’a mettre le feu à la case.

  • Guerre du maquis

Batcha connait entre les années 1957 et 1960 les ravages causées par les mouvements nationalistes, aussi connu comme période du maquis. A cause de son enclavement, le village a longtemps vécu dans l’autarcie avant d’être le foyer du maquis, et ainsi préocupa les pouvoirs colonial et neocolonial. Les noms tels “Conakry” et “Accra”, lieux de maquis situés dans les montagnes Batcha restent encore gravées dans la mémoire des anciens.

Sous les coups de boutoir de l’ennemi, les leadeurs du maquis tels Ernest Ouandié, exécuté le 15 janvier 1971 à Bafoussam , ou Nguefant Ambroise, homme de main et cuisinier de ce dernier, trouveront refuge à Batcha.  De ce fait Batcha fut brutalement attaquée et completement detruite par les forces militaires aériennes francaises, causant une exode complete de sa population pendent une période de plus de 8 ans. La période de régence allant de 1957 à 1968 fut placée sous l’égide de Taffo Tayou avant l’intronisation de Sa Majesté Joseph Kouekam avec qui le village a retrouvé le chemin de la stabilité et la paix.

  • Litiges

Le litige Batcha-Bana avait fini par trouver une solution satisfaisante grâce à l’arbitrage du gouverneur de la province de l’Ouest et le Ministre de l’Administration Téritoriale avec les temoignages des villages frontaliers  Bakassa et Badoumkassa.

Une autre litige autour du Mont Batcha  entre Batcha et le village frère et voisin de Batchingou est au Coeur des préoccupations de la population de Batcha. Les population Batchingou par la voie de leur chef réclament vivement la térritorialité du sommet du mont, contre les references géographiques qui ,depuis la nuit des temps le situent à Batcha.

Démographie

  • Population

La population de Batcha vivant actuellement à l’intérieur est estimée à 2.000 habitants (Avril 2006). Elle est composée des descendants des premiers occupants, de la dynastie royale et des Bororo, people nomade et originaire du Nord-Cameroun. C’est une population composée d’agriculteurs, d’éleveurs, de pisciculteurs, et d’artisants qui fabriquent et vendent des tables et chaises traditionnelles et des tamtams. Cette population est repartie sur 17 quartiers qui sont: Kala, lieu de la chefferie supérieur, Kotcha, Kwac, Langweu, Diessep, Demguia, qui abrite le marché, Sockou, Douk, Tchop, Kepout, Sikouk, Koubi, Zedek, Ngou, Toula, Toukou, Daeklo’oK.

  • Diaspora

Au fils du temps, la population batcha a subit une forte exode  vers le département du Moungo, notament à Mbanga, Loum, Manjo, Melong, Nkongsamba, et Penja. De très grandes populations vivent aussi dans des plus grandes villes comme Douala et Yaoundé. La famille Batcha de Douala est une Communauté constituée d’au moins 1500 membres repartis en 18 associations regroupées autour d’un noyau central qui depuis 1945. Une forte communauté Batcha est également présente hors du Cameroun notament à Libreville au Gabon, et d’autres grands pôles tels la france, les Etats Unis et le Canada.

Quelques élites Batcha sont:

  • Sop Soufo Tchoquessi, home d’affaire, proprietaire de l’Hotel Makombe
  • Mr. Pierre Seme Noungon, producteur et fournisseur de l’eau mineral SEME
  • Docteur Ngabue Monkam
  • Wambe Leguen, notable et haut fonctionaire du ministere du ministere de la santé

Administration

  • Organisation Politique

Batcha est placé sous l’autorité d’un Roi de 2e degré. Sa Majesté Joseph Kouekam gouverne ses administrés avec l’aide du conseil des notables et des sociétés secrètes. Il est  le leader politique, judiciaire, militaire, et spirituel des Batcha. Certains quartiers sont dirigés par des chefs de 3eme degré.

Table 1: Quelques quatiers et leur chef

Quartier Chef
Tchop Za’a Ngan
Ngou Za’a Tchop
Kwac Za’a Njué
Langweu Za’a Ndjeu
Famla’a Za’a Bu
  • Societé Civile

La plannification du development de Batcha est assurée par un comité de developement constitué pour la plupart de certains membres de son élite. Grâce aux efforts de ces élites, Batcha a effectué depuis quelques années un bon sensible dans certains domaine de son development . C’est ainsi qu’on trouve à ce jour un Centre d´Enseignement Zootechnique et un Centre d´Enseignement Agricole pour l’assistance technique requis dans la gestion des animaux domestiqués, et le support dans le domaine de l’agriculture vivriaire, maraîchères, fruitières  et de rente.

Les projets d’électrification et d’approvisionnement en eau potable provenant des versants grâce à l’équipement scan-water sont en cours d’execution.  La construction du Palais Royal est également perceptible grâce à la participation de tous les Batcha et leurs partenaires au development et surtout de l’impulsion de son élite.

Education et Santé

  • Education

Batcha possede une école primaire et maternelle à cycle complet situé à Deckam. Selon Mr. Bertin Tchakep Tchiedjo, le directeur de l’école primaire de Batcha, l’effectif de l’année académique 2009-2010 est de 128 élèves. Un College d’Enseignement Secondaire (CES) fut recément mis au service de la population de Batcha et ses environs.

 

Batcha detient aussi un Centre d´Enseignement Zootechnique et Agricole pour l’assistance technique requise dans la gestion des animaux domestiqués, et le support dans le domaine de l’agriculture vivriaire, maraîchères, fruitières  et de rente.

  • Santé

Batcha est doté d’un Centre de Santé Intégré (CSI) situé à Toula, et non loin de la chefferie. Selon Mr. Leudeu Thomas, Infirmier Chef depuis la création de ce centre en 1980, on y enregistre 300 consultations annuellement, tandis que la natalité en nette augmentation serait de 13 par an.

Selon l’Infirmier Chef, Les cinq (5) premières causes de mortalité au CSI de Batcha sont: paludisme, infections respiratoires, dermatoses, verminoses, et arthristes. Le CSI de Batcha comprend entre autre une pharmacie, une sale d’accouchement, une sale de soins, une sale d’attente, et une chambre d’hospitalisation.

Economie

L’économie de Batcha est basée essentiellement sur l’agriculture. Batcha produit des cultures vivrières, maraîchères, fruitières  et de rente. L’élévage, la pèche et l’artisanat apparaissent comme les activités complémentaires exercés par un faible pourcentage de la population. Le commerce des produits vivriers , des articles industriels ou importés se vendent sur les marchés périodiques ou les petites épiceries. La pisciculture, l’artisanat, le tourisme, le transport, et les évènements funéraires constituent aussi des activités importantes dans l’économie de Batcha. Les artisants fabriquent et vendent des tables et chaises traditionnelles et des tamtams.

  • Agriculture

Batcha repose sur un sol très fertile. Par conséquent, pendant plusieurs générations,  l’agriculture fut et demeure la principale source de revenue des Batcha. Les principales cultures vivrières cultivées à Batcha sont: haricot, banane-plantain, maïs, macabot, taro, arrachide, igname, et patate.  Les cultures maraîchères  du piment, solanum nigrum, gombo, et courge y sont aussi cultivées.  Les cultures fruitières  comprennent kolatiers, safoutiers, avocatiers, goyaviers, manguiers, et agrumes. Nous retrouvons à Kotcha des peuplements de kolatiers imbriqués avec les palmeraies naturelles du rebord du plateau. Les noix de kola sont principalement pourvoyés dans le nord du Cameroun. Le palmier à huile, le café,  et le cacao sont les principales cultures de rente.

  • Elevage

L’élevage est faiblement pratiqué à Batcha mais peu constituer un potentiel économique important pour sa population. Bien que la volaille soit élevée par certaines familles pour une consomation domestique, l’élevage des boeufs, et des brebits  se fait en majeur partie pour de la rente par les Mbororo qui ont imigré sur les montagnes depuis de nombreuses années. L’énorme pâturage naturel de Batcha serait propice à une plus grande activité de l’élévage qui pourrait par la suite propice à la mise en place de laiteries profitables. L’élevage des chevaux est aussi pratiqué par ces mêmes Mobororo des montagnes.

  • Tourisme

Batcha a un potentiel touristique important. Malheureusement le rendement économique provenant du tourisme reste insignifiant due aux conditions d’access  au village rendu parfois impossible par les pluies et éboulements  d’une part, et du manque d’infrastructures hoteliers adéquat pour l’acceuil d’un nombre important de visiteurs. Néamoins batcha dispose de hautes falaises, de deux monts, Toufack( 1672 km) et Batcha(2097 km) , d’une chaine de montagne mystifiante, lieu de pasturages naturels, de chutes d’eau, d’une grotte, de plusieurs rivières qui prennent leur source sur ses montagnes, qui constituent un paysage éblouissant à visiter.

  

  • Funérailles

La célébration des funérailles constitue probablement la principale source de revenue pour les habitants de Batcha. L’organisation des funérailles peut nécessité des dépenses financières importantes. Les Batcha en tirent profit généralement en fournissant des services tels les  danses traditionelles, les carabiniers, la location des chaises, les services réligieux, et plusieurs autres. Les droits de funérailles sont aussi versés à la chefferie et aux notables du village.

  • Transport

Batcha est un village completement enclavé. L’access routier peut se faire de plusieurs endroits à partir de l’axe lourd Bafang-Bagangté:  par le carrefour Tentcheu à Bana; par Bamena on rejoint d’abors Bachingou avant d’atteindre Batcha; par Bangou; et par Balengou. Toutes les routes d’access à Batcha sont en laterite, et peuvent être quasiment  impratiquable pendant les saisons de pluie.  Néamoins, pendant les jours secs, un auto, un engine lourd, ou meme un taxi-moto peuvent arriver à Batcha à partir des villages déservi par l’axe lourd Bafang-Bagangté mentionés plus haut. A l’intérieur du village, des routes en latérite permettent aux automobilistes de se déplacer . Quelques taxi-moto servent de transport en commun.  

Réligion

  • Christianisme et Islam

La presence des églises catholiques et protestante démontrent la dominance de ces religions sur l’Islam dont les adeptes envisagent encore la construction de leur mosquée.

  • Réligion traditionnelle

Les Batcha pratiquent aussi une religion traditionnelle basée sur le culte des ancêtres et le culte des divinités (sanctuaires sacrés, bois sacrés…). S’ils reconnaissent que Dieu peut être atteint au travers de ses anges (divinités), ils savent aussi – grâce notamment aux oracles et médiums – que leurs ancêtres décédés peuvent intercéder auprès du divin pour leur cause.

Culture et Art

  • Langue

Le Nda’nda’ qui occupe le tiers du département du Ndé est la langue parlée des Batcha. Le Nda’nda est aussi parlé par Bazou qui comprend la principale implantation, Bachingou, Bangou, Balengou. Les Dialecte(s)  sont :  Undimeha (Nda’nda’ de l’Est), Ungameha (Nda’nda’ de l’Ouest et du Sud). Le Batoufam est un sous-dialect de Nda’nda’ de l’Est.

 

  • Architecture

La case traditionnelle de Batcha est de plan carré e t surmontée d’un toit de chaume volumineux qui lui donne, vue de loin , la silhouette  d’un champignon, s’oppose à l a fois  à la case circulaire du Nord-Camerour  et à la case rectangulaire au toit de nattes  des zones forestières.

  • Sculture

La sculpture accompagne la construction des cases et exteriorize le rang social du propriétaire:  encadrement de porte, piliers qui soutiennent le toit, sieges pour participer aux réunions des associations, statues et masques representant des ancètres. Par ailleurs , la sortie d’une association traditionnelle sur la place publique est l’occasion, pour ses membres, d’exhiber sa richesse et son prestige:  tissus et calebasses recouvert de perles de traite colorées, pièces de tissus teints à l’indigo selon l a technique des reserves par broderies, peaux de panthères, et plusieurs autres magnifiques objets d’art.

  • Danses

Les danses traditionnelles Batcha sont representées surtout lors des célébrations des cérémonies funéraires. Les principales danses exécutées sont: Chup, Ngwé, Mahop, et Dandj

Géographie Situation et Limites Le pittoresque village Batcha est situé en Afrique dans la région de l’Ouest du Cameroun, à l’Est du département du Haut-Nkam, et dans l’arrondissement de Bana. Il est limité à l’ouest par le village Bana, au sud par le Nkam et Bazou, au nord par Bangou…

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