Vidéo de la conférence de Sa Majesté Joseph Kouekam à Paris

La conférence s’est déroulée le Dimanche 10 novembre 2013 à Paris devant environ 300 personnes à la salle de conférence de l’Ibis Budget Hôtel au 18ème.

Parmi les invités d’honneur étaient le Chef Balengou, Sa Majesté Happi Tchienkoua, le consul général du Cameroun à Paris, Mr. Galega Gana, le représentant de l’ambassadeur du Cameroun à Paris, plusieurs autres responsables du consulat et de l’ambassade du Cameroun à Paris, Madame Noungon de SEME Beach, Madame Mbah Mouaffouo Tagniguè Francis, épouse du Chef de famille Batcha de Yaoundé, plusieurs chefs de famille bamilékés en France, et de nombreux Batcha venus de toute l’Europe et du Cameroun.

La conférence du Roi des Batcha qui a duré un peu plus d’une heure, était organisée par L’Association Générale des Batcha de France (AGEBA). Son ordre du jour était de faire connaitre l’histoire, la culture et les traditions de Batcha. Ce groupement dans le departement du Haut-Nkam et l’arrondissement de Bana à l’Ouest du Cameroun, n’a pas toujours été bien localisé sur la scène nationale et internationale.

Les invités ont commencé à faire leurs arrivés vers 14H. Accompagné de Sop Mouofouo Payock Justin, Chef de famille Batcha de France, Sa Majesté Joseph Kouékam a fait son entrée triomphale entouré des reines mères, des notables, des princesses, et de nombreux fils et filles Batcha de France.

Au cours de la conférence, plusieurs sujets ont été abordés sur l’histoire de Batcha. Sa Majesté Joseph Kouekam a parlé notamment de cette période noire de la résistance armée de la fin des années 1960 au Cameroun qui a vu une population Batcha innocente, coincé et décimée par les forces protagonistes, qui avaient transformé ce lieu au paysage pittoresque, autrefois paisible, à un village entièrement détruit et déserté par ce qui restaient des survivants.

Sa Majesté le Chef Balengou a pris la parole pour évoquer le lien historique très fort qui unit les Batcha et Balengou. Il a surtout lancé un appel de sensibilisation aux sujets Batcha pour leur demander d’œuvrer aux finissions des travaux de construction de la chefferie de Batcha dont les travaux n’ont presque pas avancé depuis plus de 3 décennies environ, et qui bloquerait l’organisation de traditions importantes qui doivent être effectuées à Batcha par Sa Majesté Happi Tchienkoua.

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